Josiane Desroches
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Souvenirs du marathon de Montréal: résilience.

9/23/2017

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À l’approche du Marathon de Montréal et de la difficile décision d’annuler l’épreuve de dimanche, j’ai eu envie de laisser  mon blog une fois de plus à ma chère amie et collègue Marie-Pierre. Lorsqu'elle m'a soumise son texte, je trouvais que son récit pouvait inspirer d'autres personnes et était de circonstance. Bonne lecture!
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À l’approche du Marathon de Montréal et de la difficile décision d’annuler l’épreuve de dimanche, j’ai eu envie de me réconcilier avec ma ville! Je ne sais pas trop pourquoi, mais elle et moi avons une relation « amour-haine » en ce qui concerne la course à pied.
Il y a maintenant 3 ans, je m’étais inscrite à mon premier demi-marathon, à Montréal. J’étais contente de vivre ça dans la ville que j’avais déjà habité accompagnée de mon conjoint et mon amie Josiane.

Ma famille et moi venions de commencer à construire notre maison et de temps en temps je quittais le chantier pour aller faire ma long run. Tout allait bien, malgré le rush total dans lequel j’avais l’impression d’être, mais je tenais le coup. 

Puis, mon conjoint a eu des soucis de santé. Il ne pouvait plus prendre part à la course. Pas grave, me suis-je dit, il viendra nous attendre à l’arrivée avec les enfants. Ma mère sera là aussi… all good!

1 week to go! 

Rechute de l'état de santé de mon conjoint. Au chevet de mon conjoint, il m'a été impossible d'aller chercher mon dossard la veille de la course. Puis, j'ai finalement abandonné l’idée de courir mon premier 21km. En manque de sommeil, avec stress et les enfants à m'occuper, je n'y arrivais plus. Juste l’idée de courir m’épuisait. Ma priorité était de veiller sur mon conjoint.

Josiane s’y est rendue et a couru, pour elle et un peu pour nous… solidarité! J’avais le cœur gros. Mais il y a pire… « partie remise pour une prochaine année » me suis-je dit.

Au mois de mai dernier, Josiane et moi avons fait le 21km d'Ottawa. Elle m'a proposé de poursuivre mon entraînement durant l'été et d'accomplir le 42 km à Montréal en septembre. J'ai dit 1...2...GO! À ce moment là je me suis enlignée pour mon premier marathon et pour Josiane, son deuxième.  

Comment vous dire! J'ai eu tellement de fun à m’entrainer. Nous avons fait régulièrement nos long runs ensemble. Jo part de Beloeil, moi de Prévost, nous nous sommes rejoint régulièrement à Montréal. Nous avons placoté pendant 35km! Tout allait bien, tel notre plan de match!

Jour J -8… catastrophe, encore! Mais cette fois-ci pour moi.

J’ai glissé, je suis tombée et ma cheville droite m'a fait souffrir. Je me suis dit que tout allait se passer.

Deux jours plus tard, lundi matin, zéro amélioration.

Jour J-6, rendez-vous d’urgence avec l’ostéo. « Rien de majeur, mais besoin de repos », dit-il. « M. l’ostéo, tu sais mon marathon, c’est dans 6 jours. Tous ces entrainements, tous ces efforts… c’est clair que je veux le faire. » L’ostéo, c’est un coureur et il me comprend. Mais le professionnel en lui réussit à me faire promettre que je participe seulement si j’arrive à marcher normalement d’ici là.  Également, si je prenais le départ et que je ressentais de la douleur pour plus de 5 minutes, je devais arrêter. À ce stade-là, je suis encore convaincue que tout irait bien et que j’avais le temps de récupérer. DEAL!

Jour J-2, petit footing tranquille… « oui oui (légère grimace), ça va »…  

Jour J, ça y est! Je marche bien, je pète le feu! Même pas besoin d’alarme pour me réveiller; 4h am, Go Fred, on part! Ah oui, parce que Fred aussi court avec nous cette fois-ci! On rejoint Jo sur le pont, on se dirige vers la ligne de départ. Tout va bien!
Je ne vous raconterai pas les 42km, parce que ça m’a pris pas mal de temps… un peu plus que prévu même. Entre autres parce qu’au bout des 5 premiers km, je savais que ça n’allait pas se terminer en beauté. Mon pied et mon genou, ça a fait mal pendant 37km. Je n’ai pas respecté le DEAL avec l’ostéo. Je n’ai pas arrêté. Je voulais franchir la ligne d’arrivée de ce parcours à Montréal. Je n’allais pas louper l’expérience montréalaise deux fois quand même! Alors j’ai pris mon mal en patience, j’ai pleuré, j’ai pris mon temps, senti mon genou et ma cheville enfler, fait de courtes pauses, pleuré à nouveau… Dans ces conditions, Fred est resté avec moi, tout le long. Il a accepté mon rythme lent, il a accepté de me regarder souffrir parce que j’avais besoin d’aller jusqu’au bout. Il a compris ce dont j’avais besoin et m’a appuyé exactement comme il le fallait.

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J’ai découvert la ville sous un autre angle et j'ai parcouru des rues que je ne connaissais pas. J’ai vu les pancartes annonçant les kilomètres défiler. Au bout d’un long moment, j’ai vu 1km. Où j’ai trouvé l’énergie pour accélérer? Aucune idée! Ce fut le kilomètre le plus rapide de ma course! Peut-être était-ce l’idée de mettre fin à cette douleur dans toute la jambe droite.


En arrivant, j’ai vu mes parents et les enfants. Les cocos, ne sachant pas vraiment ce que représente la distance parcourue, ne sachant pas que la douleur était insupportable, ils m’ont presque fait tomber! Mais peu importe, enfin j’avais fini.

MARATHONIENNE! J’ai pris quelques jours à prendre conscience que j'avais réalisé cet accomplissement.

Loin d’avoir atteint mon objectif au niveau du temps, j’ai d’abord éprouvé de la déception. Ça ne s’était pas passé comme prévu… Mais j’ai vite compris que je me trompais. J’ai compris que peu importe le temps, vite ou lent, 42.2km c’est 42.2km! Au final le résultat n’est plus important pour moi. La 
fierté que j’ai vu dans le visage de mes enfants à l’arrivée, c’est ma victoire à moi.

Apprendre à mes enfants la 
persévérance, la détermination et maintenant la résilience, et c’est ça mon plus grand accomplissement. J’ai aussi réalisé que malgré la douleur et ce qui me semblait un moment interminable, j’ai vu des gens qui m’ont épaté, d’autres qui m’ont inspiré. J’ai apprécié la musique tout au long du parcours et surtout les encouragements des résidents. Puiser l’énergie là où on le peut et profiter du moment… J’ai donc savouré mon accomplissement à fond et longtemps!

Pour en revenir avec la douleur. Et bien, ça m’a pris quelques jours avant d’aller voir l’ostéo, je n’étais pas pressée d’aller me faire chicaner! « Je savais que tu n’écouterais pas… mais je savais qu’on allait pouvoir arranger ça », m’a-t-il dit quand je suis entrée dans le bureau.

Je ne recommande à personne d’ignorer une blessure, au contraire. Il faut connaitre nos limites personnelles. Ce jour-là, j’avais besoin de fouler Montréal et mettre fin à mon mauvais sort, mais il m’en a coûté plusieurs semaines de repos forcé.


Mais voilà, Montréal et moi maintenant on se connait mieux! Son parcours a été difficile, mais il m’a aussi permis de réaliser mon rêve.

Mon prochain rêve: marathon de Las Vegas le 12 novembre prochain avec Josiane!!! 1...2...GO!:)
​
Marie
Mots clés : résilience, fierté, accomplissement, expérience
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Plans plans plans

9/14/2017

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Plans, plans, plans toujours en arrière-plan pour aller droit devant!

''Bon! Nous y sommes! Nous entrons dans l’action. Êtes-vous PRÊT à élaborer un PLAN? Le mot plan commence par un « P » comme dans Prêt et non comme dans Parking, là où tout s’arrête… 1… 2… GO! Rappelez-vous!
Voici une première approche. Vous connaissez sans doute cette taxe : la TPS. Moi, je vous offre la TPS de la réussite. TPS = Toujours Prêt au Succès (Dr Wayne Halliwell)''
(Livre 1...2...GO! Du rêve à la réalité de Josiane Desroches, 2015, p. 59).
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Bonjour,

Mon nom est Marie-Pierre. Je suis amie, collègue et souvent le deuxième cerveau de Josiane.

Josiane  a bien voulu me prêter son blogue le temps de la préparation de notre marathon qui aura lieu le 12 novembre prochain à Las Vegas.

Tel que mentionné dans le blog précédent, je n'ai aucune prétention en écrivant ces lignes, mais simplement le désire de partager, échanger, voir peut -être inspirer. Je veux aussi faire le pont entre ma réalité et les concepts du livre 1...2...GO! rempli d'outils que Josiane a si bien écrit!

Sur les bancs d’école
Des plans, toujours des plans

Il n'y a​ pas grand-chose que Josiane et moi ne faisons pas ensemble! Encouragées par nos mentors, patrons, familles et amis, nous avons chacune décidée de retourner à l’école, question de parfaire nos compétences en affaires.

L’idée nous est venue de manière différente mais en même temps. Finalement, nous nous sommes encouragées et nous nous sommes dites que ce serait super de le vivre parallèlement pour se supporter une fois de plus! Nous avons remplies nos demandes d’admissions au même moment que nous nous inscrivions pour le marathon de Vegas. Au début, nous avons hésité puisque nous ne connaissions pas notre horaire. Il se pouvait qu'un de nos cours ait lieu en même temps que notre petit voyage. Puis, comme à notre habitude, nous nous sommes dites que nous trouverions des solutions, que nous nous adapterions et que tout irait bien!  Alors 1…2… GO!

Ceci dit, à l'heure actuelle j'ai entamé mon programme en gestion des affaires au HEC et Josiane son MBA à l'Université de Sherbrooke - campus de Longueil. Certains s’inscrivent à des cours de zumba le soir, pour nous, ce sont des cours de ressources humaines, finances, administration des affaires, etc. 
Des plans, des plans… des plans. Plus nous faisons des plans, mieux nous sommes organisées, plus nous réussissons.

Exemples de nos plans: plan de progression de course à pied, plan de nutrition, planification des activités de la semaine, plan d’entrainement, plan de carrière: des plans pour tout. Parce que quand nous suivons une ligne directrice vers un objectif bien précis, nous avançons dans le droit chemin….

Faire un plan vers son rêve, c’est aussi le rendre concret! Construire le chemin pour l’atteindre. Ça ne veut pas dire que tous ces plans seront parfaits. Non, non. C’est une ligne directrice qui sera ajustée avec souplesse au besoin selon les réussites, les embûches et les imprévus. Savez-vous que la préparation vaut pour 50% de la confiance? Pensez-y… face à l’examen de fin de saison pour lequel nous n’avons rien étudié, nous sommes beaucoup plus stressé que lorsque nous avons pris le temps de suivre le plan de cours adéquatement.

L’école: pourquoi y retourner alors que nos vies vont déjà à 120km/h?
Parce que nous désirons en savoir plus et peaufiner nos outils. Étant deux mamans au travail qui s'entraînent pour un marathon égalment, cela demande de la discipline, de l’organisation et de l’engagement. C’est sûr que de passer un jeudi soir à l’école ça prend la place de quelque chose d’autres comme une pratique de soccer, un panier de linge à laver ou encore une histoire à raconter. Pour nous, ce n’est pas un sacrifice, mais plutôt un choix que nous faisons. Le mot culpabilité n'est jamais présent dans nos vies. Nous faisons le choix de nous dépasser, encore une fois, mais autrement. Nous nous imposons souvent, comme maman, de devoir tout faire, de ne rien manquer, d’être plus que présente. Alors qu’au fond, les enfants ont aussi besoin d’une maman qui s’accomplie, qui est heureuse et qui fait ce qu’elle aime. Nous avons fait le choix d'être présente, mais aussi d'être un modèle par nos actions en suivant nos passions. Alors voilà! Nous avons fait le choix de réaliser cet objectif, de travailler fort et de nous accomplir à travers ces études qui nous outillent.

Concrètement, nous faisons un plan de la semaine qui s’en vient: nos entrainements, les activités des enfants, les leçons, les activités sportives et professionnelles du conjoint, les conférences, le travail, etc. Au total, cela fait pas mal de choses, mais lorsque nous dressons le portrait, tout est clair! Notre planification nous permet d'être dans l'action et aussi de prévoir les périodes de temps libre dont nous avons besoin pour ajuster le plan en cas d’imprévu. Ensuite, dès le lundi matin, nous exécutons le plan de match. Comme un match de hockey! Comme un plan de course.

C’est comme cela que nous arrimerons les deux prochains mois qui viennent, jusqu'au marathon de Las Vegas. En concoctant des plans en prévision du prochain mois, de la prochaine semaine, de la prochaine journée, pour la prochaine tâche. Le tout en savourant chaque journée!

Des plans des plans, plus nous en faisons, plus nous sommes dans l'action, plus nous réussissons!

Jo et Marie
Mots clés : plans, ajustement, préparation, confiance

Plan de la semaine dernière: 21 km

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''Dans le sport comme dans la vie et en affaires: il faut courir des long run! Constance, focus, persévérance, plaisir!'' JD
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''Mon partenaire ce matin! Conciliation course et famille! Thomas m'a accompagné en vélo!'' MP
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​Voir chapitre 4 du Livre 1...2...GO! de Josiane sur le chapitre des plans. Vous y trouverez également le témoignage de Pierre Allard, un ami de Josiane, préparateur physique des Canadiens de Montréal.

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    Auteure

    Kinésiologue de formation (M.Sc. ), les gens perçoivent Josiane Desroches comme une personne dynamique et énergisante. Ancienne athlète de haut niveau, entrepreneure et auteure, elle aime sortir de sa zone de confort et suivre ses passions. Visionnaire, passionnée et ayant à cœur la qualité de vie des gens, elle partage des outils de préparation mentale par le biais de conférences, d'interventions et de projets dans la communauté.

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